Une nouvelle étape

                        Jour après jour, semaine après semaine, la bonne nouvelle se confirme. Contre tous les scénarios déjà écrits, et notamment celui du match à quatre, le front de gauche confirme son irruption au premier plan des débats de cette présidentielle et des législatives.

Bien sûr les sondages donnent enfin ce score à deux chiffres qui reflète mieux ce que nous sentons sur le terrain. Mais rien ne dit qu'ils témoignent de l'ampleur du mouvement qui est en train de se lever. L'affluence aux meetings du front de gauche se confirme, et pas seulement celle de militant-e-s aguerri-e-s, mais aussi de jeunes, de travailleurs, de citoyens décidés à s'engager dans cette campagne : 10.000 encore à Rouen cette semaine sans compter les milliers qui ne pouvant être présents, suivent ces événements sur le Web.

Bien sûr il y a le style, la nouveauté du Front de gauche. Mais c'est d'abord parce que notre campagne entend faire de chacun non pas un témoin ou un supporter, mais un acteur, c'est d'abord parce qu'elle hisse le débat au niveau des attentes du plus grand nombre et s'adresse à l'intelligence de tous qu'elle est en train de faire événement.

Et puis il y a le contenu. Il devient chaque jour plus évident à ceux qui entendent placer les questions d'écologie politique au cœur du débat, à ceux qui veulent combattre concrètement un système financier dévastateur, à ceux qui veulent dissiper les bouffées méphitiques du discours de l’extrême droite que le Front de gauche est le vote le plus utile. En ne refusant pas ces combats, comme celui par exemple des traités européens « austéritaires » Sarkozy/Merckel, nous renforçons la gauche.

Cette irruption démocratique, nous la défendons non seulement dans la campagne, mais au-delà. C'est tout l'enjeu de la marche pour une VIème République de la Nation à la Bastille le 18 mars prochain.

Il reste 6 semaines de campagne. Nous pouvons nourrir de grandes ambitions. Pas pour nous-même mais pour notre peuple reprenant confiance dans la gauche, dans la possibilité d'un véritable changement comme le rappelait Pierre Laurent à Rouen : « Nous devons aller et répéter cela dans tout le pays. Tout ceux qui veulent que la gauche réussisse doivent donner de la force au Front de gauche comme ils ont donné de la force au Non en 2005, pour permettre à la France de mener demain la politique sociale dont les travailleurs ont besoin. ».